une couverture noire

Publié en mai 2014
96 pages
ISBN : 979-10-91405-19-5

parce que l'on n'est jamais si bien accompagné que par les idées noires


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et puis surtout laissez-moi un petit commentaire sur ce livre, n'hésitez pas cela m'intéresse beaucoup. C'est juste ici en dessous :

Commentaires

  1. Voici quelques retours de lecture reçus :

    Merci cher Denis de cet envoi.
    Je retrouve en ces textes plutôt incisifs cette façon qu'a la vie de nous écorcher plus ou moins vifs. Selon les jours. Les nuits et les rencontres.
    Bien à vous avec mon bon souvenir.
    Georges Guillain
    http://blog.assodecouvreurs.com/


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  2. Bonjour,
    Eblouie par tant de noir, tant d'abîmes
    de cris d'enfance, de corps en ciel
    de ciel encore, remparts éboulés,
    frontières filigranées, lumineuse déchirure.
    Enfin de vrais poèmes, bien noirs certes,
    mais des vrais, du genre où la voix ne peut être confondue avec celle d'un autre.
    Matière sensible, à bâtir du plan à l'édifice
    par le sable et le ciment des mots.
    Pour cet envoi, grand merci.
    Où puis-je me procurer le livre?
    Bien à vous.
    Eve Lerner

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  3. Bonjour Denis Heudré,

    Et merci de l'envoi de ce livre de poèmes que j'ai lu avec attention et intérêt.

    Avant d'être le titre de la dernière partie du recueil, la "couverture noire" est celle de votre dessein initial qui semble annoncer que c'est le noir qui imprègnera l'ensemble du livre. Et cela se confirme à la lecture des poèmes qui n'accueillent guère d'autres couleurs de la vie... sinon pour les rejeter ou les détruire. Je prends ce livre comme un livre de désespoir, où dans les textes qui s'enchaînent implacablement, le mal-être, l'insatisfaction, la déception, le sentiment d'inaccomplissement ou d'échec à vivre s'incarnent dans une syntaxe abrupte, torturée souvent, et dans des images coupantes, violentes.

    Si on ne sentait derrière chaque poème la nécessité et la sincérité qui l'ont fait surgir, je verrais dans l'ensemble une orientation trop systématiquement désespérée, négative. Mais l'écriture est ardente et suggère de ce fait que vous avez vos raisons d'être dans cette optique.

    On ne peut qu'être touché par ce recueil et en même temps ne pas y adhérer complètement. Je me sens en particulier un peu éloigné des poèmes aux alentours des pages 40 que je trouve condensés parfois jusqu'à l'hermétisme (ma bête noire en poésie). Mais ce n'est qu'une petite restriction.

    Pour le reste j'ai été sensible à de nombreuses images et séquences de votre ouvrage. Pour n'en citer que quelques unes : le jour avance avec un caillou dans son nuage (p.7) ; des murs ont été plantés / pour éluder les questions / des vents des passants (p.71) ; toutes les traces de mort / sont déjà en moi / il n'y a qu'à les apprivoiser / pour être prêt (p.89) ; l'intégralité du poème p.68...

    Malgré vos réticences, vous devriez chercher un éditeur : seul le livre est manipulable pour donner à la fois vision d'ensemble et de détail d'une œuvre.
    [...]

    Merci encore de m'avoir fait lecteur d'un livre qui confirme que vous avez raison d'écrire de la poésie.

    Avec mes très amicales pensées,
    Jean-François Mathé

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  4. Tant de noir de froid de replis de remparts et tu es dans le courant d'air poète, déboutonné, plantant les mots, bâtissant entre les pièges pour entretenir la braise.
    Tout cela sang doute pas sans apprendre à mourir dans le blanc de l'écran. Tu es toujours dans l'insurrection secrète à décaler les mots pour les ligoter autrement. C'est toujours la première page, il faut continuer de pousser les racines en l'air, accepter d'aimer la mélancolie pour sortir des gangues et défaire les nœuds que nous nouons nous-mêmes. Tu resteras cet enfant tombé du lit du nid dans la boue de la bouche où il fait noir; où aucun chemin ne mène nulle part.
    Je vous en prie, proie, pliez pour lui les barbelés, le futur n'est que traces, Denis tu apprends à mourir depuis le premier jour...
    Tout poète naît pour boire chaque jour la tasse.
    Dansons entre les pièges!
    Con cariño
    Guénane

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  5. Oui, difficile de bâtir et la poésie, je crois, ne sera jamais que champ de nomades. Et ce que pierre à pierre tout de même vous édifiez prenons-le comme signes de cet effort à faire toujours pour sinon marquer le territoire, du moins poser là comme stèles signalant le passage, paroles pour quelques temps figées.

    J'ai été très touché par votre lecture. Il est rare d'entendre une voix forte et singulière et qui vraiment nous parle. J'aime votre façon d'écrire à l'écart de toute rhétorique, sans mouvement exagéré de manche – syntaxe aussi hachée, « traces de langage ». Page 47 vous définissez bien votre entreprise. Et s'il y a mélancolie, elle est bien tenue.

    Si j'émets une réserve elle sera sur la découpe, cette manière très actuelle de ne poser que quelques mots par page quand (il me semble) vous pourriez plus lier, allonger votre pas, moins retenir votre souffle – et aussi vous éloigner de la mode du haïku, celui-ci n'ayant aucun sens en langue française et faisant des ravages.

    Mais pour l'essentiel, mise à part cette question de forme, je tiens à vous dire combien me paraît importante et juste votre avancée dans l'écriture.

    Je trouve aussi pertinente votre publication numérique en un temps où la poésie a du mal à se faire lire, entendre. Mais un peu de papier, non ? Un livre, une plaquette, vous ne croyez pas que cela serait bien aussi ?

    Tenez-moi au courant

    Bien cordialement

    Gilles Plazy

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